Archive for septembre, 2010


Silencieusement

J’allais écrire un article sur Incendies, le film tiré de la pièce de Wajdi Mouawad, mais je peux pas. Je peux juste pas.

J’ai aucun mot présentement pour décrire ce que je viens de voir. Plus je marchais vers l’appartement, plus les images me frappaient encore, à retardement ou en double. Je ne me souviens pas des dialogues, des répliques, je n’ai que des images à mute en tête. Des flashs.

Qu’est-ce que je pourrais dire de plus ?

Le gars assis à côté de moi sentait fuckin’ bon, en passant à côté de la brasserie Morelli à minuit, la porte était grande ouverte et ça sentait comme dans une brasserie dans mon petit patelin, le vieux cendrier même si ça fait presque cinq ans qu’on ne peut plus fumer, dans le métro il y a avait une odeur de spaghetti un peu dégueulasse. Je regardais partout, les yeux grands ouverts, étrangement consciente d’être en vie, les deux pieds sur le bitume, j’avançais, presque gênée de troubler la nuit, silencieusement. Et pourtant on parlait dans le métro avec Josiane on parlait on parlait on disait un peu n’importe quoi et aussitôt que j’ai été seule, le grand vide.

Je sais pas quoi dire sur Incendies , mais ça m’a fait du bien de vous dire que je savais pas quoi en dire.

Incendies, ça m’a donné le goût d’être vivante, de regarder, de sentir, de toucher même, je tortillais mes mains les unes dans les autres, j’ai laissé glissé mon bras contre l’escalier roulant, et en arrivant, j’ai réveillé ma voisine pour la serrer dans mes bras, j’avais envie que quelqu’un me sorte de mon mutisme.

Ce n’est pas un film parfait, ce n’est pas un film facile, accessible. C’est lourd. Et je crois que tout est dans les images. Ce qui, comparativement aux pièces de Mouawad dont on dit qu’elles sont très verbeuses (ceci dit en toute ignorance de la chose, je dois l’avouer)…et ben c’est ça.

Peut-être que dans quelques jours je vais pouvoir dire autre chose mais là, c’est beaucoup de mots pour rien.

Allez-y, en tous cas, allez-y voir le film. Ça vaut vraiment la peine. Même si on aime pas trop Rémi Girard pis qu’on est tanné de le voir, même si on se questionne, mmm, encore Maxime Gaudet, non,non, allez-y.

Mais allez-y en sachant qu’après ça, ça va être un peu plus dur de sourire. C’est tout.

Car il s’agit là plus que de simples notes de lecture éparses comme j’en ai la bonne ou mauvaise habitude. Il s’agit de comprendre dans ses basfonds un texte complexe, riche et vigoureux, où chaque virgule compte, où chaque mot s’enfonce dans la gorge du lecteur comme un couteau, où Müller désigne un à un les coupables de sa douleur infuse.

J’ai eu un premier contact avec Hamlet-Machine dans un cours de littérature, à la session passée. « Dramaturgie contemporaine » était assuré par un professeur littéralement passionné par les dramaturges allemands de l’après-guerre, Monsieur Stéphane Lépine – dont j’ai déjà vaguement parlé ici. Il nous parla avec une verve exemplaire de ce texte durant presque trois cours complets. De ces notes prises dans la hâte, presque haletante, je n’ai pu retrouvé que six – pauvres petites – pages. Elles constitueront la base de ma compréhension du texte. J’entreprendrai ensuite de compléter la lecture avec l’angle proposé lors du cours, c’est-à-dire considérer chaque scène individuellement, en dégager les personnages, les référents, etc.

J’avoue d’emblée avoir une préférence marquée pour les dramaturges de cette période d’après-guerre trouble, surtout chez les allemands – peut-être suis-je conditionnée par ce cours, je n’en sais rien. La plume de Müller m’a toujours profondément remuée – et peut-être que c’est seulement pour cela que je suis en théâtre, finalement, pour être remuée, renversée, étonnée.

Müller fut un homme d’idéaux, profondément marxiste, qui du tout de même accepter de se plier à quelques contraintes pour écrire. Malgré cela, il croit toujours qu’il serait possible d’instaurer un autre régime, un nouveau régime. Cette dévotion envers ses idéaux teintera non seulement son oeuvre mais également sa vie, puisqu’il aura toujours des problèmes à vivre dans une société qui ne l’accepte pas. Il tentera, dans ses pièces, d’allier son histoire personnelle à celle de la collectivité.

Müller entretient tout au long de son oeuvre un dialogue avec les morts, tant au niveau des écrivains morts que de ses propres morts. Il superpose adroitement la réalité des morts à la nôtre, qui nous contamine, qui est de plus en plus présente.

Les origines de Müller sont très pertinentes pour mieux saisir ses motivations à écrire ainsi, abordant de tels thèmes, d’une manière aussi puissant. Il est fils d’ouvrier, provenant d’un milieu viscéralement de gauche. Son père, figure primordiale dans sa vie, était un homme lui aussi foncièrement animé par ses idéaux : il croyait au « cheval blanc de Lénine ». En 1933, son père est arrêté en pleine nuit, enlevé, battu. Cet événement sera fondateur pour la construction de Müller en tant qu’artiste : lorsque son père appela à l’aide, il fit semblant de dormir. Toute son oeuvre prend racine ici, dans son silence, de sa lâcheté monumentale.

Sans grande surprise, Müller était très critiqué pour ses positions radicales. Il sera d’abord reconnu en Allemagne de l’Ouest et en France, le tout très rapidement. À la lecture de ses textes coup de poing, on comprend bien pourquoi.

Hamlet-Machine est écrit dans un contexte de tension politique extrême, sous lequel un artiste est constamment placé sous surveillance. L’objectif de ses premiers écrits ? Monsieur Lépine nous dit qu’il s’agissait de « jeter sur la scène des corps aux prises avec des idées. » Cela sous-entend la douleur, puisque « tant qu’il y a des idées, il y a des blessures. »

L’Histoire avec une majuscule, voilà le sujet premier de l’oeuvre de Müller. Comme je l’ai mentionné précédemment, il cherche toujours à saisir la déchirure entre l’histoire dite collective et l’histoire privé de tous et chacun. Peut-on ne plus être un objet de l’histoire, plutôt en être son sujet ?

Tout grand théâtre est marqué par l’histoire. Müller propose quelque chose de nouveau, un sujet d’avenir, l’idée selon laquelle le monde n’a pas d’avenir. Il croit en un théâtre comme outil de transformation de conscience, d’éveil collectif, et non pas comme une grande illusion réconfortante. Est-il possible de se raconter des histoires…pour ne plus s’en raconter?

Müller fait partie de cette génération d’auteurs allemands qui, suite aux génocides nazis, pense qu’il n’est plus possible pour eux d’écrire de nouvelles fictions. Le temps est venu d’affronter en face les horreurs de la guerre, il sera impossible à l’avenir de se voiler les yeux. Cela limite donc les textes à produire. D’une autre part, Müller se sent impuissant face à la grandeur des écrivains maîtres anciens, à la recherche d’une nouvelle fiction. Il croit sa parole inopérante, « alors aussi bien me taire. » Il prend cette résolution au pied de la lettre, il est donc réduit au silence puisqu’incapable de proposer quelque chose qui puisse répondre à ses idéaux, en ses croyances.

C’est dès lors qu’il débutera son dialogue de réécriture avec les textes anciens. Il opère ce choix pour la simple et bonne raison qu’il se sent incapable, en tant qu’artiste, de sortir de l’ombre de Shakespeare, qu’il estime beaucoup – et nous pouvons aisément le constater à la lecture du texte étudié. Müller se double d’une conscience qui s’inscrit dans l’Histoire et exhume les cadavres de jadis pour les réinscrire dans le présent, faire ressortir les victimes de l’histoire,leur redonner la parole.

Müller fut un homme de dualité, certes, mais les fractures dans ses textes ne sont jamais nettes, il y a un mur et une circulation souterraine compliquée – aucune étanchéité. Nous pouvons voir, avec justesse, Hamlet-Machine comme une véritable forêt littéraire, et il en était très satisfait : ses figures sont importantes et radicalement contemporaine, il veut leur faire retrouver leur radicalité, qu’ils cessent d’être uniquement des objets culturels.

Je me confesse : je ne connais rien à la danse contemporaine.

Je me confesse (bis) : je ne connais rien à la danse contemporaine et je vis très bien avec ça,
merci.

Je suis donc allée voir « S’envoler » sans avoir aucune attente précise.
Je suis sortie de « S’envoler » exactement dans le même état, neutre.

Je cherchais peut-être trop la trame, les émotions, les explications cachées derrière les
mouvements, les acrobaties, les pirouettes, l’eau qui giclait et les bottes qui crissaient.
J’attendais peut-être trop l’éclair, l’illumination, comme l’a dit une amie, le climax. Or, il n’est
jamais venu – à mes yeux, du moins.

Je ne crois pas être une personne cérébrale – loin de là. Je m’attendais peut-être trop à être
bouleversée, à être happée par la beauté de la danse et des corps et de la musique et du
moment. Je ne sais pas.

Je ne crois pas être en mesure d’analyser de manière très concrète et pertinente le spectacle
vu hier soir. D’abord parce que je sens que je ne maîtrise pas suffisamment le sujet (et le
vocabulaire associé), mais surtout parce qu’il semble que je sois passée à côté de quelque
chose involontairement.

Quelques impressions et notes éparses :

Il y avait dans « S’envoler » quelque chose d’organique, d’animal. D’abord dans la musique
et les sons – bruits ? – qui enveloppaient le spectacle. Un petit quelque chose du criquet, des
croassements, des jacassements d’oiseaux.

Je n’ai pas compris la démarche artistique derrière le projet. J’ai tenté d’être le moins
possible influencée par l’analyse thématique faite par Étienne, car de toute façon, je n’arrivais
absolument pas à voir la dualité et blabla. J’ai donc abandonné le projet de comprendre le
spectacle, d’être transcendée par les danseurs, etc.

Il m’a plutôt semblé que la bestialité humaine était à l’honneur tout au long de la
représentation. Montrée de manière tantôt subtile (tant dans les mouvements saccadés, les
mouvements libres qui semblaient provenir directement du département des pulsions), tantôt
de manière presque grossière (l’utilisation du masque du loup…que je n’ai pas compris…ni
durant le spectacle, ni après une nuit de repos).

Esthétiquement parlant, je n’ai aucune idée de quoi ont l’air des spectacles de danse
contemporaine habituellement. Cependant, j’ai trouvé que la recherche esthétique n’était
pas très grande – voire inexistante. Le jeu de lumière sur les pendrillons au tout début
semblait élargir la salle, lui donner une profondeur insoupçonnée, mais cela ne durait pas.
L’absence de décor était prévisible, mais je ne crois pas avoir saisi toute la signification
des costumes. Les vêtements chics, les vêtements quelque peu bohèmes, les souliers, les
bas, les couleurs ; je n’ai rien saisi de la recherche esthétique. Cela m’a conforté dans ma
compréhension du thème de la bestialité humaine, comme s’ils étaient des gens comme vous
et moi à qui l’on a dit allez-y, montez sur cette scène et lâchez-vous, vous pouvez faire ce que vous voulez !

Une impression de gros bordel organisé – mais pas tant que ça.

J’imagine que l’on peut voir dans les figures de groupe et dans les solos une certaine quête
individuelle, peut-être de l’acception de soi. Je suis comme cela, je fais ce que je veux, voilà.
Les danseurs semblaient très proches, unis, protecteurs.

Vous ne serez pas surpris de lire que je n’ai pas réellement compris la démarche artistique non
plus. Je suis peut-être de la vieille école mais tout au long du spectacle, j’ai cherché les
intentions derrière chacun des mouvements, ce qui les motivait. C’est un réflex tout à fait
théâtral que de chercher cela, pour éliminer le faux du vrai, voir si les personnages sont bien
construits ou si ce n’est qu’un enchaînement de pas et de gestes placés et calculés par une
tierce personne. Or, je n’ai pas pu y arriver avec « S’envoler ». Est-ce le propre de la danse
contemporaine ? Je n’en sais rien.

Et comme je l’ai mentionné précédemment, je ne suis pas certaine de vouloir réellement le
savoir.

Somme toute, je suis assez neutre face à tout cela. J’attends avec impatience la venue
d’Estelle Clareton au cours de lundi prochain, peut-être que les discussions amélioreront ma
compréhension et mon amour de la danse.

…ou peut-être pas.

Première semaine, trois courts textes à lire pour le cours de Séminaire d’analyse I.

On est un peu tard dans la nuit et je me décide enfin à disséquer ces pièces – mieux vaut maintenant que jamais.

1. Soirs de noces – Botho Strauss

Alors, alors. Une pièce d’un dramaturge allemand, contemporain de Peter Handke. Ça donne le ton.

Étienne (je prend dès lors la liberté de le tutoyer, à moins d’un avis contraire!) nous a posé quelques petites questions simples à répondre au sujet de l’extrait.

Où ?

Je dirais que l’action se situe…à l’église, à l’endroit où ils décident de se marier. Ou alors, dans une salle de réception, tout juste après le mariage.

Qui ?

On peut supposer qu’il s’agit d’un homme et d’une femme, grâce aux indications de lui et elle. Un couple, également.

Leur passé commun ?

On apprend qu’ils sont orphelins et qu’ils n’ont plus d’amis car ils les ont tous délaissé au profit de leur idylle.

Le temps ?

Samedi ou dimanche, puisque les seuls indices qu’ils possèdent sur la date de leur mariage sont les paroles floues d’un client chez un coiffeur. Lui croit qu’il s’agit du samedi, elle du dimanche. Ils tiennent peut-être là la raison pour laquelle personne n’assiste à leurs célébrations.

2. Va-et-vient (dramaticule), Samuel Beckett

Beckett. Beckett et les chemins de l’absurde. La destruction totale du sujet – j’ai quelques relents de mes cours en littérature. Je l’avoue : je ne connaissais pas cette pièce, et c’est avec une curiosité modérée que je m’y suis plongée. On peut ne pas être d’accord mais l’hermétisme de Beckett me laisse souvent pantoise et …indifférente. Je ne dois pas encore avoir été pénétrée par Beckett, ce qui est un peu contradictoire avec mon admiration pour le travail de Jarry. Enfin.

Les questions proposées par Étienne :

Quel est le mystère qui unit ces trois femmes ?

Je soupçonne que cela pourrait être un changement de niveau physique chez les femmes. Un grand malheur s’abattant sur elles.

Quelle est leur caractéristique ? Leur particularité ?

Elles se connaissent depuis l’enfance. Elles parlent entre elles des unes et des autres. Elles ont des rituels. On mentionne à la fin une bague.

Les indications scéniques de Beckett sont réputées pour être très précises et même à la lueur de celles-ci, je ne me permettrai pas de faire plus amples hypothèses sur la pièce.

Je dois par contre mentionner que ma curiosité modérée a été piqué au vif !

3. Hamlet-Machine, Heiner Muller

Ahhh…Heiner Muller. Je caresse presque tendrement l’extrait d’Hamlet-Machine posé devant moi. J’ai eu l’opportunité d’avoir un cours avec Monsieur Stéphane Lépine à la session d’hiver 2010, Dramaturgie contemporaine, au cours duquel il nous entretenait longuement d’ Heiner Muller. Je crois bien avoir quelque part chez mes parents des feuilles et des feuilles expliquant minutieusement les phrases de cet extrait. Malheureusement pour ma compréhension, je ne les ai pas sous la main.

Étienne nous demandait d’identifier les référents potentiels dans cet extrait.

Bon. Tout d’abord…Muller s’inspire largement des anciens mythes dans son écriture. Le premier référent évident est bien sûr Hamlet, de Shakespeare, mais Shakespeare lui-même.

Muller écrit à l’aube d’un jour nouveau, après les horreurs de la guerre. Est-ce encore possible de faire de l’art après avoir vécu tant d’atrocités ? Peut-on créer au-delà de la douleur ? Une douleur sans nom, impossible à abstraire. Muller évoque avec des images fortes la césure du peuple allemand, la culpabilité, dans une langue honnie, toute la saleté de la guerre et de la renaissance des cendres – littéralement.

Les écrits de Muller me dépassent largement trop pour que je puisse réellement tenter de les interpréter plus que mes pauvres tentatives ici présentées.

Je suis satisfaite de mes lectures, et très heureuse de constater que le blog est un outil particulièrement pertinent pour moi. Je songe à réitérer l’expérience de lire / blogger mes commentaires / notes / impressions de lecture.

J’emprunte à Jarry tous les titres jusqu’ici utilisés sur ce blog.

Moments accidentels.

C’est dans un cours de littérature que j’ai découvert ce terme que le dramaturge a glissé dans son célèbre article,  publié au Mercure de France en septembre 1896, titré comme ce premier article sur mon carnet de bord virtuel.

Après tout, qu’est-ce le théâtre si ce n’est que ça, une succession de moments accidentels ? La cohésion d’éclats, d’inspiration, d’erreurs, de tâtonnements. Façonner un monde avec des mots jetés sur un papier, prétendre pouvoir faire vivre des hommes et des femmes qui existent en chacun de nous, les rendre avec justesse, émotion.

C’est probablement pour cette raison que je me suis tournée vers le théâtre quand la littérature n’a plus su nourrir mon imaginaire. Avec le théâtre, les frontières sont uniquement celles que nous nous imposons. Au-delà de nos propres capacités, la portée des voix théâtrales se perpétue sans cesse.

De l’inutilité du théâtre…

Vraiment? Le théâtre est-il inutile? Je me dispute souvent avec un ami à ce propos. Le théâtre est-il un art élitiste, réservé seulement à un cercle sélect et serré d’initiés qu’il est difficile d’intégrer? Ou alors peut-il prétendre avoir conservé sa dimension sociale, rassembleuse, populaire?

…Au théâtre.

Je ne saurai m’en passer. C’est aussi simple que ça. À la question pourquoi étudiez-vous le théâtre?, il me brûle de répondre parce que je ne saurai en faire autrement – et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Ce n’est pas une réponse très élaborée, mais elle a le mérite d’être franche. Tenter de dresser la liste exhaustive de ce qui m’attire dans le milieu théâtral est fastidieux. L’amour des mots, de la scène, mon trop-plein d’émotion continuel, peut-être même (sans doute!) l’égocentrisme obligé des aspirants comédiens, le désir d’innover, d’aller plus loin, de créer des univers uniques, intemporels, marquants. Et le ludisme, également. Jouer. Écrire. Mettre en scène. Créer. Faire de ces «passe-temps» ma vie.

Que contiendra ce carnet virtuel ?

Notes de lectures, impressions suite à des spectacles, notes de cours (pourquoi pas ?), réflexions. J’essayerai de nourrir cet espace quotidiennement – je l’espère! – pour enrichir mon parcours en Études théâtrales.

Rideaux ?